Comment financer un projet d’hébergement touristique : le guide complet

Se lancer dans un projet immobilier touristique – que ce soit pour ouvrir un gîte, une maison d’hôtes, ou un hébergement insolite – c’est bien souvent réaliser un rêve de reconversion, de retour à la nature ou de création de valeur locale. Mais avant d’accueillir ses premiers voyageurs, il faut franchir une étape aussi cruciale que complexe : le financement du projet.

Acheter un bien, le rénover, l’aménager, équiper les hébergements, communiquer… les besoins financiers sont souvent sous-estimés. Et les démarches, elles, peuvent sembler décourageantes : prêts bancaires, aides publiques, recherche de partenaires, appels au financement participatif… Comment s’y retrouver ?

Dans cet article, nous passons en revue les différentes solutions classiques et alternatives qui s’offrent aux porteurs de projets touristiques. Nous aborderons également les pièges à éviter, les spécificités selon le type d’hébergement, et des outils concrets pour construire un plan de financement réaliste.

Objectif : vous aider à poser les bases solides de votre projet… et à le rendre finançable et durable.


Quel type d’hébergement souhaitez-vous financer ?

Gîtes, maisons d’hôtes et chambres chez l’habitant

Ces projets constituent souvent une première étape vers l’entrepreneuriat touristique. Le bien est généralement habité par le porteur de projet ou accueille un nombre limité de voyageurs.

  • Les besoins financiers : souvent modérés, mais à ne pas sous-estimer (mise aux normes, création de salles de bain indépendantes, décoration, site internet…).
  • Le financement : peut reposer sur un prêt immobilier classique, parfois complété par un petit prêt professionnel. Les banques exigent généralement un apport, un plan prévisionnel, et une analyse de la rentabilité.
  • Les aides : des subventions régionales ou départementales peuvent être mobilisées, notamment dans les zones rurales ou de revitalisation. Pour en savoir plus n’hésitez pas à vous référer à cet article.

Hébergements insolites (cabanes, tiny houses, bulles, yourtes…)

Ces projets attirent une clientèle en quête de déconnexion et d’expériences. Ils se multiplient, mais demandent une bonne anticipation réglementaire et stratégique.

  • Les besoins financiers : variables selon le nombre d’unités, la nature des hébergements et l’environnement à aménager (terrains, assainissement, électricité, voirie, etc.).
  • Le financement : souvent plus complexe, car il s’agit d’installations légères ou démontables. Certaines banques peuvent hésiter à prêter sans garanties fortes. Il est parfois judicieux de créer une structure (SCI, SARL) pour faciliter le montage.
  • À anticiper : les autorisations d’urbanisme (PLU, permis d’aménager ou déclaration préalable), et les coûts annexes liés à l’accueil du public.

🔹 Bon à savoir : ce type de projet se prête bien à des campagnes de financement participatif, car il suscite l’imaginaire et l’adhésion.

Petits campings, domaines touristiques ou micro-hôtellerie

Ces projets impliquent souvent plusieurs hébergements, des infrastructures communes (piscine, salle de réception, restaurant…), voire un foncier conséquent.

  • Les besoins financiers : importants. Ils incluent l’achat ou la rénovation de bâtiments, les équipements collectifs, la mise aux normes ERP, le personnel, etc.
  • Le financement : nécessite la plupart du temps un prêt professionnel structuré, un apport significatif, et parfois plusieurs sources combinées (aides, crowdfunding, investisseurs).
  • À prévoir : des études de marché solides, un business plan détaillé, une structure juridique adaptée, et un accompagnement (CCI, expert-comptable, incubateurs spécialisés tourisme).

👉 En bref, il n’existe pas de financement “clé en main” : chaque projet touristique est unique, et sa réussite dépend aussi de votre capacité à adapter votre montage financier à la nature de votre hébergement.


Les financements traditionnels

Avant de se tourner vers des solutions alternatives ou innovantes, il est essentiel d’explorer les leviers classiques de financement, qui restent au cœur de la plupart des montages. Banques, aides publiques ou prêts d’honneur peuvent constituer la base solide d’un projet bien structuré… à condition de les utiliser intelligemment.

Le prêt bancaire : professionnel ou immobilier

C’est la première porte à pousser, et souvent la plus déterminante. La banque analysera la cohérence du projet, la viabilité économique et les garanties apportées.

Deux types de prêts possibles :

  • Le prêt immobilier classique si le bien est à usage mixte ou partiellement personnel.
  • Le prêt professionnel si le projet relève d’une exploitation commerciale (chiffre d’affaires, hébergement touristique en activité, etc.).

Ce que la banque attend :

  • Un apport personnel (généralement entre 20 et 30 %).
  • Un business plan détaillé : étude de marché, projection financière, stratégie de commercialisation, analyse de la saisonnalité.
  • Des garanties : hypothèque, caution personnelle, nantissement de fonds, etc.

Les points de vigilance :

  • Le banquier ne connaît pas toujours bien le modèle d’hébergement insolite ou touristique : il faut le rassurer par des exemples, des benchmarks, ou des prévisions prudentes.
  • Anticiper les besoins en trésorerie au-delà du simple investissement (communication, entretien, saison morte…).

Les aides et subventions publiques

Certaines collectivités soutiennent activement les porteurs de projets touristiques, surtout en milieu rural ou en zone en déficit d’offre d’hébergements.

Niveaux d’intervention possibles :

  • Régions et Départements : aides à la rénovation, à la création d’activités touristiques durables ou à l’accueil touristique.
  • ADEME : subventions pour les projets intégrant des solutions écologiques (chauffage bois, assainissement autonome, gestion de l’eau…).
  • Fonds LEADER / FEADER : pour les projets en zone rurale portés par une logique de développement local.
  • France Tourisme Ingénierie (FTI) : dispositif d’accompagnement et d’ingénierie de projets touristiques structurants.

À savoir :

  • Ces aides sont souvent longues à obtenir et doivent être demandées avant le démarrage des travaux.
  • Elles peuvent compléter un financement bancaire en réduisant le reste à charge.

Le prêt d’honneur et les réseaux d’accompagnement

Des structures nationales ou locales proposent des prêts sans intérêt ni garantie, pour compléter l’apport ou renforcer la crédibilité du dossier bancaire.

Exemples :

  • Initiative France, France Active, Réseau Entreprendre
  • Montants de 5 000 à 50 000 €, souvent associés à un accompagnement sur 2 à 3 ans.

Pourquoi c’est utile :

  • Cela montre votre engagement et renforce votre effet de levier auprès des banques.
  • C’est une preuve de sérieux et de structuration de votre démarche entrepreneuriale.

👉 Ces financements classiques restent la colonne vertébrale de la majorité des projets touristiques, même s’ils peuvent être complétés par des solutions alternatives. L’enjeu est de les combiner intelligemment, et surtout, de bien les préparer.


Les alternatives innovantes et complémentaires

Tous les porteurs de projet ne rentrent pas dans les cases classiques du financement bancaire. Et parfois, même en ayant obtenu un prêt, il reste un « trou dans la raquette » à combler. C’est là qu’interviennent les solutions alternatives : plus souples, plus créatives… et parfois plus engageantes pour votre futur public.

Le crowdfunding touristique : test de marché et levier d’engagement

Le financement participatif est une solution de plus en plus populaire dans le secteur du tourisme, notamment pour les projets d’hébergements atypiques ou porteurs de sens.

Types de financement participatif :

  • Don contre contreparties (Ulule, KissKissBankBank) : vos futurs clients vous soutiennent et reçoivent en échange des nuitées, paniers locaux, expériences exclusives…
  • Prêt rémunéré (Tudigo, Lita.co, Wiseed) : les contributeurs vous prêtent de l’argent que vous remboursez avec intérêt.
  • Crowdequity : levée de fonds via l’entrée au capital de petits investisseurs (moins courant mais possible pour des projets de plus grande envergure).

Cas d’usage dans le tourisme :

  • Tester son idée ou concept avant de tout engager.
  • Préfinancer un aménagement précis : bain nordique, salle de yoga, tiny house supplémentaire…
  • Fidéliser une première communauté de clients, avant même l’ouverture.
  • Créer une dynamique locale ou régionale autour du projet.

👉 Bien mené, un crowdfunding est aussi un outil de communication redoutablement efficace.

Zoom sur Bricks.co : investir (ou lever) dans l’immobilier touristique autrement

Parmi les plateformes alternatives, Bricks.co propose un modèle unique : l’investissement locatif fractionné. Des particuliers peuvent acheter des « bricks » (parts) d’un bien immobilier mis en location et percevoir une partie des loyers, au prorata de leur mise.

Pourquoi c’est pertinent dans le tourisme ?

  • De plus en plus de projets touristiques sont référencés sur la plateforme : gîtes, immeubles transformés en hébergements, petits hôtels.
  • Cela permet à un porteur de projet de proposer son bien à la plateforme pour lever des fonds en cédant une partie du capital locatif.
  • C’est aussi une source d’inspiration pour voir ce que recherchent les investisseurs, et comment positionner son projet.

Cas d’usage possible pour un porteur de projet :

  • Le porteur ne souhaite pas s’endetter mais préfère partager les revenus locatifs avec des co-investisseurs.
  • Le bien est déjà exploité, et une revalorisation est prévue (travaux, montée en gamme). Cela peut permettre de financer une partie de l’achat ou des travaux, tout en gardant une majorité d’usage ou de gestion.

👉 Financer votre bien immobilier touristique avec Bricks 

Bon à savoir : même si vous ne passez pas par Bricks pour votre propre projet, vous pouvez vous-même y investir dans l’immobilier touristique pour vous familiariser avec les rendements, les montages, et préparer un futur projet à moindre risque.

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L’apport de partenaires ou associés

Certains porteurs choisissent de co-financer leur projet avec des amis, des membres de leur famille ou d’autres entrepreneurs locaux. Cela permet de répartir l’investissement initial, mais demande de la clarté dans les rôles et les objectifs.

À prévoir impérativement :

  • Une structure juridique adaptée (SCI, SARL, SAS…).
  • Un pacte d’associés clair : qui décide, qui apporte quoi, comment sortir si besoin, etc.

Le portage immobilier ou la location-accession

Alternative encore peu connue mais intéressante, le portage immobilier permet à un tiers (structure spécialisée ou investisseur) d’acheter un bien pour vous le louer avec option d’achat.

Avantages :

  • Vous commencez à exploiter le bien sans recourir immédiatement à un prêt bancaire.
  • Vous validez la rentabilité réelle avant de vous engager définitivement.

Idéal pour :

  • Les porteurs de projet encore en phase de test ou qui veulent démontrer la viabilité du projet avant une acquisition.

👉 Ces solutions innovantes ne remplacent pas toujours les financements classiques, mais elles peuvent les compléter avec agilité — et parfois débloquer des situations où les banques sont frileuses.


Construire un plan de financement efficace

Avoir accès à des financements, c’est une chose. Mais encore faut-il les combiner de manière stratégique, en respectant la nature du projet, les attentes des financeurs, et surtout, la réalité du terrain touristique. Voici les grandes étapes pour construire un plan solide, crédible et finançable.

Bien estimer ses besoins : plus que le prix d’achat

De nombreux porteurs de projet se focalisent sur le coût du bien immobilier… mais oublient tout ce qui vient autour.

À intégrer dans votre estimation :

  • Travaux de rénovation ou d’aménagement.
  • Mobilier, décoration, équipements (spa, literie, cuisine, etc.).
  • Frais de notaire, d’agence, d’architecte.
  • Création d’un site internet, logo, photos professionnelles.
  • Communication de lancement.
  • Trésorerie de démarrage (charges fixes, salaires, saisonnalité…).

👉 Astuce : prévoyez une marge de sécurité de 10 à 15 % pour les imprévus.

Mixer intelligemment plusieurs sources

Un bon plan de financement repose rarement sur une seule ressource. Combiner les solutions est souvent la meilleure stratégie pour rassurer les financeurs et sécuriser le projet.

Exemple de montage équilibré :

  • 30 % apport personnel + prêt d’honneur.
  • 50 % prêt bancaire professionnel.
  • 10 % subventions régionales ou ADEME.
  • 10 % financement participatif (préventes ou dons contre nuitées).

Pourquoi ça fonctionne :

  • L’apport montre votre implication.
  • Les subventions réduisent le risque bancaire.
  • Le crowdfunding crée une communauté engagée.
  • Le prêt d’honneur crédibilise votre posture entrepreneuriale.

Préparer un dossier de qualité

Un projet touristique ne se “vend” pas comme une résidence principale. Il faut démontrer sa rentabilité potentielle et sa pérennité dans un contexte concurrentiel.

Votre dossier doit contenir :

  • Une étude de marché locale, avec une vraie analyse de l’offre concurrente.
  • Un business plan clair : prévisionnel sur 3 à 5 ans, stratégie de commercialisation, calendrier de lancement.
  • Des scénarios réalistes, incluant la saisonnalité (avec un plan B en cas de basse fréquentation).
  • Des visuels ou plans pour rendre le projet tangible.

👉 Conseil : entourez-vous d’un expert-comptable ou d’un accompagnateur spécialisé pour fiabiliser les chiffres.

👉 Un plan de financement solide est à la fois complet, cohérent et réaliste. Il montre que vous avez les pieds sur terre, même si vous visez les étoiles.


Les erreurs fréquentes à éviter

Dans l’enthousiasme du lancement, il est facile de sous-estimer certains risques ou de mal anticiper des étapes clés. Voici les erreurs les plus courantes rencontrées dans les projets d’hébergement touristique — et comment les éviter.

Négliger la saisonnalité

Beaucoup de projets touristiques ne sont rentables que sur 5 à 8 mois dans l’année. Le reste du temps, les charges fixes continuent de courir.

Erreur fréquente : établir un prévisionnel sur 12 mois pleins, sans prendre en compte les périodes creuses.
Solution : construire un prévisionnel par mois ou par saison et prévoir une trésorerie de sécurité suffisante.

Sous-estimer les coûts d’aménagement et de mise aux normes

Entre les coûts liés à l’accueil du public (ERP, accessibilité), les exigences en matière d’assainissement non collectif, ou l’aménagement paysager… la facture peut vite grimper.

Erreur fréquente : ne pas consulter d’artisan ou d’architecte avant de chiffrer.
Solution : demander plusieurs devis dès la phase de prévisionnel, et intégrer une marge d’aléa de 10 à 15 %.

Compter uniquement sur les aides

Les subventions peuvent être précieuses, mais elles sont souvent longues à obtenir et jamais garanties.

Erreur fréquente : construire un plan de financement en intégrant des aides non validées.
Solution : considérer les aides comme un bonus, pas comme une base. Et toujours avoir un plan B si elles ne sont pas obtenues.

Mal structurer l’association avec d’autres partenaires

Un projet mené à deux ou trois, c’est souvent plus rassurant… mais aussi plus complexe juridiquement.

Erreur fréquente : se lancer “entre amis” sans statut clair ni pacte d’associés.
Solution : formaliser la répartition des rôles, des investissements et des décisions dès le départ, avec un accompagnement juridique si besoin.

Penser que la banque “ne comprendra jamais le projet”

C’est vrai que certains établissements sont frileux face aux hébergements insolites ou aux petits projets touristiques… mais ce n’est pas une fatalité.

Erreur fréquente : ne pas oser aller au bout d’une demande de financement, ou mal présenter le potentiel du projet.
Solution : travailler votre présentation comme un vrai pitch entrepreneurial : chiffres, positionnement, cibles, stratégie tarifaire… soyez crédible, et surtout, passionné.

👉 En résumé : un bon projet peut se heurter à des écueils évitables… à condition de bien s’entourer, de prendre le temps de préparer chaque étape, et d’accepter de vous faire challenger.


Ressources utiles et accompagnements

Se faire accompagner dès les premières étapes du projet est souvent un facteur clé de réussite. Que ce soit pour affiner son business plan, sécuriser son montage financier ou identifier des aides méconnues, de nombreux dispositifs existent pour ne pas avancer seul.

Structures d’accompagnement locales et nationales

  • CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie) : ateliers, formations, accompagnement individuel pour les porteurs de projets touristiques.
  • Initiative France : propose des prêts d’honneur et un accompagnement personnalisé.
  • France Active : soutien aux entrepreneurs à impact ou en situation de fragilité.
  • ADIE : microcrédits jusqu’à 12 000 € pour les projets avec peu d’apport.
  • Réseau BGE : accompagnement à la création d’entreprise et aide à la structuration du projet.
  • Pépinières ou incubateurs spécialisés tourisme ou ruralité : accompagnement renforcé et réseau de partenaires.

Outils pratiques en ligne

  • Simulateur de plan de financement : proposé par la BPI ou certaines CCI.
  • Modèles de business plan orientés tourisme (BPI France Création, templates Word/Excel gratuits).
  • Cartographie des aides publiques : sites comme aides-territoires.beta.gouv.fr ou le site de votre région.

Réseaux et communautés utiles

  • Groupes Facebook ou forums dédiés aux gîtes, maisons d’hôtes ou hébergements insolites.
  • Salons professionnels (SETT, EquipHotel, Horizons Tourisme…) pour rencontrer partenaires, financeurs, équipementiers.
  • Plateformes comme ImmoTourisme.com pour accéder à des biens ciblés et à une expertise métier.

👉 Ces ressources permettent de gagner du temps, d’éviter des erreurs coûteuses et d’augmenter vos chances d’obtenir un financement.


Pour conclure

Financer un projet d’hébergement touristique n’est pas une simple formalité : c’est une étape stratégique qui conditionne la réussite — ou les limites — de votre aventure entrepreneuriale. Entre solutions classiques (prêts, aides, prêts d’honneur) et leviers alternatifs (crowdfunding, co-investissement, plateformes comme Bricks), les options sont nombreuses, mais doivent être adaptées à la nature de votre projet.

La clé, ce n’est pas d’avoir un gros budget, mais d’avoir un plan solide, cohérent, et bien structuré. Un projet réaliste, bien présenté et porté avec passion a toutes ses chances de convaincre les financeurs.

Prenez le temps de vous entourer, de bien estimer vos besoins, et d’activer plusieurs sources pour sécuriser votre lancement. Et surtout, n’oubliez pas : un bon financement n’est pas une contrainte, c’est un levier pour construire un projet durable, rentable et épanouissant.

🧭 Besoin d’aide pour trouver le bon bien, ou pour structurer votre démarche ? ImmoTourisme.com est là pour vous accompagner à chaque étape.

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